Lorsque nous atteignons la plénitude de l’âge adulte, toutes les personnes connaissent des changements dans le corps causés par le déclin des hormones. Cela implique une série de manifestations physiques et physiologiques, tout comme cela se produit dans d’autres cycles de vie, comme l’adolescence. Cette étape est communément connue chez les femmes et s’appelle la ménopause, mais son équivalent chez le sexe masculin n’est pas aussi connu ou discuté.
On l’appelle andropause, ménopause masculine ou hypogonadisme tardif, et c’est la phase au cours de laquelle tant les hormones masculines que les capacités sexuelles et les fonctions organiques diminuent. Elle commence dès l’âge de 40 ans avec une baisse de 1 % de la testostérone par an et, à partir de 50 ans, elle diminue de 1,6 %.
Elle présente des différences par rapport à la ménopause. Comme nous l’avons mentionné précédemment, il y a une progression dans la diminution de la testostérone sur une période de temps prolongée. En fait, l’andropause n’a pas de durée définie et peut se prolonger jusqu’à la fin de la vie, ou réduire son incidence et même ne pas apparaître du tout. Dans l’andropause, le déclin hormonal étant plus lent et plus progressif, il est plus difficile à identifier que dans le cas de la ménopause où les changements sont très perceptibles.
Symptomatologie de l’andropause
Avec la diminution de la production de testostérone masculine, certaines manifestations se produisent chez les hommes qui peuvent être confondues avec le vieillissement. Afin de diagnostiquer cette pathologie, il est nécessaire de réaliser une analyse par des professionnels, où sont analysés différents niveaux d’hormones. Il convient de noter que, comme la ménopause, l’andropause est une période transitoire, ce n’est pas une maladie.
Certains de ses symptômes sont :
- Perte de la masse musculaire
- Diminution de la libido
- Détérioration des os
- Changements d’humeur et irritabilité
- Diminution de l’agilité mentale
- Perte de mémoire
- Troubles de l’éjaculation
- Diminution de l’érection
- Augmentation de la graisse corporelle
- Fatigue et lassitude
- Risque accru de problèmes cardiaques
L’andropause peut-elle être prévenue ?
Bien qu’il y ait un certain désaccord entre les critères médicaux de l’andropause, les points communs semblent être que dans l’andropause il y a de grandes variations de testostérone et la présence de symptômes cliniques tels que la dépression.
En outre, il est prouvé que cette période peut être aggravée et avancée dans le temps par divers facteurs. C’est pourquoi certains médecins conseillent de ne pas le traiter uniquement comme un problème hormonal, mais de l’aborder comme un problème de qualité de vie. La raison en est que, même s’il n’est pas certain que l’on puisse la prévenir, avec de bonnes habitudes, elle pourrait être retardée à temps.
Voici quelques facteurs de risque qui favorisent et aggravent l’andropause :
- Mode de vie sédentaire
- Mauvaises habitudes alimentaires
- Consommation d’alcool, de tabac et de drogues
- Maladies cardiaques
- Maladies métaboliques
- Stress
Traitement et conseils
Le traitement dépendra de chaque personne, car il peut y avoir d’autres problèmes en plus de la déficience en testostérone, c’est pourquoi un bon diagnostic médical est important. En cas de baisse du taux d’hormones mâles, il est d’usage de procéder à un traitement hormonal substitutif, mais cela doit toujours être conseillé par un médecin. Ce traitement améliore la libido, la composition corporelle et la qualité de vie.
Il est important que le patient apporte quelques changements à ses habitudes pour augmenter le taux de testostérone, ainsi qu’en évitant la consommation d’alcool et en contrôlant le niveau de stress.
Certaines de ces habitudes bénéfiques sont :
- Rester actif, tant mentalement que physiquement.
- Adopter un régime alimentaire sain comprenant des protéines de qualité
- Exposition quotidienne à la lumière du soleil
- Dormir 7 à 9 heures par jour
- Musculation 2 à 3 jours par semaine
- Exercice cardiovasculaire
- Exercices multi-articulaires