La fonte des pôles est une conséquence du changement climatique dont on parle depuis de nombreuses années, mais c’est ces dernières années qu’elle est la plus visible. D’où l’urgence d’agir pour tenter de l’arrêter.
La fonte des glaces est un concept qui fait référence à la fonte des pôles de la planète. Les deux pôles sont formés d’énormes blocs de glace, qui remplissent des fonctions vitales pour le bon maintien de l’environnement, mais l’augmentation des températures fait fondre ces blocs de glace qui se transforment peu à peu en eau.
L’une des principales conséquences de la modification de l’état de l’eau est l’élévation du niveau des mers et des océans. Cela ne serait pas un problème si cela se produisait naturellement (cela se produit lentement et avec suffisamment de temps pour rétablir les niveaux normaux d’eau et de glace), comme cela s’est déjà produit auparavant, mais lorsque cela se produit plus rapidement que la normale, en raison du réchauffement climatique dû à l’activité humaine, les problèmes pour la planète commencent.
Par exemple, les températures en Antarctique augmentent excessivement vite. Il a été observé que l’eau de cette zone se réchauffe plus rapidement que dans d’autres parties de la planète. Au pôle sud de la planète, la température a augmenté à un taux moyen de 0,17ºC depuis 1950, tandis que le reste de la planète a augmenté de 0,1ºC.
Si l’on fait le bilan des quantités de glace arctique créées et de celles qui fondent, on constate qu’elles ne s’additionnent pas. La glace fond plus vite et en plus grande quantité qu’elle n’est produite. Depuis 1979, la quantité de glace perdue est supérieure à la quantité de glace produite en permanence. Et ce n’est pas tout, car la glace du Groenland et d’autres glaciers prend le même chemin.
Une autre conséquence de la fonte des glaces est que la surface de la Terre reflète moins l’énergie du soleil, ce qui accroît le réchauffement de la planète. Cela contribue à nouveau à la fonte des pôles (mais à un rythme plus rapide). Lorsque cela se produit, le niveau des mers augmente.
Il a été prouvé que le réchauffement climatique existe et qu’il s’est accéléré ces dernières années. Nous devons lui accorder l’importance qu’elle mérite et agir pour l’arrêter.
Malgré cette fonte, en septembre 2012 a atteint l’étendue maximale de la glace de mer, 19’44 millions de kilomètres carrés. On pense que c’est grâce au vent. Lorsque le vent souffle, il éloigne la glace de la côte et l’eau gèle. Le trou dans la couche d’ozone dans l’hémisphère sud pourrait également influencer la perte de glace.
Il est important de savoir que la plupart des glaces de l’Antarctique se trouvent sur la terre ferme, elles recouvrent la surface terrestre, de là, elles s’étendent jusqu’à l’océan. On estime que, chaque année, 100 kilomètres cubes de cette masse sont perdus.
Cependant, dans l’Arctique, c’est le contraire qui se produit, la plupart de la glace se trouve dans l’océan. C’est un océan entouré de terre. Les causes de la fonte sont donc différentes. Par exemple, dans l’Arctique, la cause principale est le réchauffement de l’eau, l’érosion éolienne ne l’affecte pas autant. Depuis que l’on tient des registres, l’Arctique a atteint son niveau de glace le plus bas en 1979.
En Antarctique, le plus grand glacier s’appelle Totten et mesure 130 km de long et 30 km de large, mais il est en train de fondre à cause de l’augmentation de la température de l’océan. Un autre glacier important est le Smith, qui a perdu 2 km par an de sa superficie totale, au total il a perdu 35 km.
La Nasa a prévenu que la fonte de l’Antarctique était malheureusement déjà irréversible.
Cette situation affecte les régions de la côte, en raison de l’élévation du niveau de la mer, des kilomètres de terre sont perdus, ce qui affecte les bâtiments du front de mer et des villes comme Venise. Mais cela affecte aussi les animaux, ils perdent leurs maisons, de nombreuses espèces disparaissent, comme les ours polaires.